Le futur, cette période si vaste.

Petite introduction.

En tant qu’écrivain en herbe et lecteur immodéré, j’ai eu l’occasion de lire un nombre incalculables de lignes sur un genre que j’aime profondément : la science-fiction.

Cependant, les années passent et j’ai remarquer que beaucoup de nos technologies ont rattrapées et dépassées certains idées qui n’étaient présentes que dans de vieilles œuvres.

Ne serait-ce que voyager sur notre bonne vielle lune, une mission impossible au début du siècle dernier.

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« La rêverie est le clair de lune de la pensée » – Jules Renard.

Aujourd’hui, presque deux décennies après le début du vingt-et-unième siècle, nous continuons d’avancer à un rythme qui est parfois effrayant. Et c’est à nôtre époque que certains concepts exploités et explorés dans les œuvres d’anticipation comment à voir le jour. Je parle de sujets qui me passionnent comme la robotique, la cybernétique et la bionique.Ce sont des sujets vastes et compliqués, encore assez mal compris et que je ne chercherais pas à expliquer dans le détail.

Concrètement, où en-sommes nous ?

Bien entendu, les robots que nous avons créer ne sont pas encore capables de prendre des décisions indépendamment de leurs utilisateurs. Terminator est encore loin de pouvoir exister, tant mieux pour notre futur.

Mais les machines sont de plus en plus sophistiqués, de nouveaux prototypes automatisés sont désormais capable (dans une limite raisonnable) de s’adapter à des changement de terrains et des chocs qui auraient réussis à faire tomber leurs prédécesseurs.
Un progrès imputable à l’amélioration des intelligences artificielles et à la capacité d’allouer plus d’espace informatique aux fonctions d’analyses de la machine.

Il existe également une idée géniale dans les œuvres de fictions. Imaginé pouvoir soulever deux fois votre poids sans efforts ou être capable d’effectuer un marathon aussi facilement qu’un aller-retour chez votre boulanger. Impossible, improbable ou impensable !

Plus maintenant, ou presque, nous sommes à une poignée années de voir apparaître de nouveaux outils robotiques : des exosquelettes mécanisés.

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Terminator à encore du chemin à faire…

D’apparences peu impressionnantes, ces morceaux de métal ont de fortes chances de bouleverser notre quotidien du futur. Des changements bénéfiques, pour la plupart…

Les applications, qu’est-ce ça peut faire ?

Une question plus exacte serait : « qu’est-ce que ça ne pourra pas faire ? »
Cependant, je vais essayer de produire une petite liste non-exhaustive des possibilités prévues pour cette future technologie.

 Pour le personnel soignant et les patients :

Le but de l’exosquelette dans le domaine médical est la réadaptation, de restaurer les fonctions motrices d’origine d’un être humain, ou tout du moins d’atteindre le maximum de celles-ci après le traumatisme du corps. Couplé au système nerveuxde l’utilisateur par des capteurs d’influx nerveux, l’exosquelette peut également suppléer aux fonctions motrices d’un patient paraplégique, et donner la possibilité de se mouvoir à des personnes paralysées ou handicapées dès la naissance. En tant qu’orthèse, l’exosquelette se différencie de la prothèse par le fait qu’il ne remplace par les membres puisqu’il les recouvre : il est donc peu invasif, peut-être installé facilement par le patient et s’adapter à son domicile, sans conditions sanitaires spécifiques à respecter. En revanche les réglages de l’exosquelette ainsi que la mise au point, la validation et la surveillance des programmes de rééducation et d’apprentissage de la mobilité se feront généralement avec l’aide des médecins et des kinésithérapeutes, qui pourront alors diagnostiquer et télé-opérer l’évolution de la rééducation de leur patient à distance.

Ces améliorations concernent le recouvrement des capacités motrices d’un patient par un apprentissage robotisé progressif et continu, le diagnostic en temps réel et à distance d’états médicaux grâce aux bio-senseurs embarqués et la connexion sécurisée au dossier médical du patient, et enfin la réduction de la pénibilité du travail physique.

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 Pour la police et les services d’ordre

Dans le cadre des forces de l’ordre, il servirait à réduire considérablement les risques que courent les agents des forces de l’ordre (blindage, vitesse, force, précision, perceptions accrues), il pourrait également servir a diminuer les risques de dommages collatéraux (supervision et téléopération à distance des agents munis de leurs exosquelettes par leurs supérieurs ou par de simples citoyens par exemple). Un agent d’intervention équipé d’un tel dispositif serait en mesure d’obtenir les mêmes résultats qu’un collègue non équipé avec une fatigue moindre, une plus grande rapidité, mais aussi de parvenir à résister à la plupart des assauts des personnes ne possédant pas d’exosquelette ou ayant des exosquelettes moins puissants.

Enfin, les capacités de perception embarquées sur l’exosquelette mécanisés, couplées à des capacités d’analyse d’images et de données issus différents capteurs divers peuvent permettre la détection et la gestion de menaces comme la reconnaissance locale et en temps réel de personnes recherchées ou à risques se dissimulant dans une foule ou la détection d’explosifs, d’armes ou produits dangereux ainsi que la plupart des dangers auxquels sont habituellement confrontées les forces de l’ordre dans le cadre de leurs opérations.

 Pour les pompiers

Les soldats du feu courent au moins autant de risques lors de leurs interventions que les services de maintien de l’ordre ; néanmoins, leurs demandes ne sont pas les mêmes. Dans un cadre opérationnel, l’exosquelette pour pompiers leur permettrait de porter plus facilement des charges lourdes, de passer ou démolir plus facilement les obstacles et d’augmenter leurs capacités de réactions ainsi que leur coordination tout en fournissant une protection accrue contre les hautes températures et les environnements toxiques et enfumés.

Quelques avantages d’un exosquelette pour les pompiers :

  • L’augmentation de la force facilite l’élimination et le franchissement des obstacles, l’excavation en cas d’effondrement mais aussi la récupération des victimes inconscientes, ou le transport d’oxygène ou d’eau en plus grande quantité.
  • Un exosquelette peut être conçu spécifiquement pour transporter des lances à incendie d’une puissance et d’une efficacité sans communes mesures avec les capacités d’intervention actuelles.
  • Il peut être aussi équipé de tout élément simplifiant la recherche et la détection de victimes, et équipé de capteurs spécifiques capables de détecter des fuites de gaz mêmes infimes, mais aussi des contaminations biologiques et chimiques.
  • La protection fournie par l’exosquelette peut enfin être adaptée aux types d’environnements (feux de forêt, fuite d’une centrale nucléaire, grisou dans une mine, avalanche en montagne, etc.).
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Vue d’artiste

Pour les travailleurs sur les chantiers

Le domaine du bâtiment est sérieusement envisagé dans les applications possible de l’exosquelette robotisé, principalement grâce à l’augmentation de la force et de la précision, indispensable sur un chantier, et souvent dans des conditions rendant complexe l’emploi d’une machine plus volumineuse.

Ainsi, le travail sur gros œuvre, en tunnel, la réparation de sites contaminés, mais aussi l’usage d’outils complexes en situation inconfortable (espace réduit, faible luminosité, basse ou haute pression, environnement à risque) sont des champs d’applications dans lesquelles l’exosquelette pourrait devenir une aide appréciable. En outre, l’exosquelette peut faciliter la prise de mesure, grâce à son positionnement GPS et à ses appareillages de mesures embarqués (instrumentation laser) ou ses modules d’aide à la décision et de suivi de la construction (superposition des plans de conception tridimensionnels de l’édifice à la réalité du terrain). Enfin un exosquelette de chantier pourrait permettre la téléopération des machines telles que : pelles hydrauliques, foreuses, grues et autres systèmes fréquemment utilisés sur les chantiers.

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Pour les sportifs

Un exosquelette motorisé peut permettre le monitoring et l’assistance robotisée de l’entraînement sportif (atteindre le geste parfait avec la force, la vitesse et la précision adéquate). Les blessures et le temps d’apprentissage de l’activité physique peuvent être réduits. Par exemple, les torsions importantes des genoux peuvent être contrôlées et évitées et la position du centre de gravité du sportif peut être stimulée (et commandée).

À l’inverse de réduire la fatigue de l’opérateur par amplification d’effort, l’exosquelette peut entrainer une résistance au mouvement et ainsi muscler le sportif au cours de son activité physique. Le but est de permettre à l’utilisateur d’évoluer sur Terre avec des contraintes de résistances physiques variables et paramétrables. Un cas concret d’un tel exosquelette est illustré par la modification du poids du sportif : le poids peut être amplifié de plusieurs fois la gravité terrestre.

L’application d’une amplification d’effort peut aussi être exploitée afin de réaliser les temps d’étirements après l’échauffement et après l’effort. D’autre part, des indications sur l’état cardiaque d’un sportif peuvent lui être perçu pour qu’il puisse anticiper ses temps de repos.

Pour le grand public :

  • Faciliter l’activité physique et la manipulation de charges ou d’objets encombrants par l’augmentation des facultés psychomotrices (force, endurance, vitesse, précision) tout en réduisant les risques des travaux domestiques (bricolage, jardinage, déménagement).
  • Faciliter l’apprentissage d’une activité (transfert d’un savoir-faire manuel enregistré par un expert et rejoué par un néophyte, ou simulation de l’activité dans un environnement immersif calqué sur la réalité)
  • Faciliter l’évaluation et le suivi de la santé en embarquant des dispositifs médicaux capables de diagnostiquer en temps réel l’état physiologique ou neurologique ou intervenant directement (premiers secours) en cas d’hypertension, d’hypotension, de défibrillation, etc.
  • Faciliter l’aide à la décision en augmentant les facultés perceptives d’un utilisateur (haptique : kinesthésique et tactile, vision, ouïe)
  • Faciliter l’interfaçage homme-machine pour commander des systèmes robotisés (aspirateur, tondeuses, humanoïdes, systèmes domotiques).
  • Faciliter l’utilisation du web (navigation via des métaphores sensorielles), d’environnements virtuels ou de la réalité augmentée en augmentant les sensations d’immersion et les capacités d’interactions.

Comme toutes les machines, un exosquelette peut être l’objet d’un tuning et être sujet à de nombreuses modifications esthétiques qui pourrait le rendre de plus en plus visible et différencié dans des manifestations sportives, culturelles et artistiques où la représentation est importante (cinéma, théâtre, etc.). Car en tant que machine et en tant que vêtement, il peut être personnalisé par son utilisateur, et donc intégrer à la fois les évolutions technologiques de ces composants internes, mais également les évolutions de la mode pour ces composants externes.

En somme, le futur promet d’être fantastique pour un amateur de science-fiction…

(source : Wikipedia – Powered Exoskeleton)